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Agentforce opère un premier changement de modèle économique

Jusque-là facturé à la conversation, Agentforce intègre un deuxième modèle plus granulaire, fondé sur les actions et adossé à un système de crédits.

Publié par Clément Bohic le | mis à jour à
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Agentforce opère un premier changement de modèle économique
© Robert - Adobe Stock

2 € la conversation : jusqu'ici, c'était la base du modèle économique d'Agentforce.

À l'heure où démarre le déploiement de Salesforce Summer '25, une autre unité de facturation fait son entrée : les "Flex Credits". Avec elle, on ne compte plus par conversation, mais par "action". C'est-à-dire toute fonction qu'un agent exécute. Par exemple, parmi celles proposées en standard :

  • Générer un brouillon d'e-mail
  • Créer un rendez-vous
  • Améliorer une description de produit
  • Envoyer une demande de réunion
  • Extraire des valeurs d'un input utilisateur

Pour le moment, la même tarification s'applique à ces fonctions standards et aux fonctions personnalisées. À savoir 20 crédits pour une action en production et 16 crédits pour une action en sandbox.

Salesforce propose de convertir des licences en crédits Agenforce

Certains services incluent des Flex Credits. Ces derniers s'achètent sinon par packs de 100 000, à 500 €. Autrement dit, une action revient à 0,10 €.

Plus granulaire que l'approche par conversation, ce système se prête plutôt aux agents à usage interne. Salesforce l'accompagne, d'une part, d'un "Flex Agreement" censé permettre la conversion de sièges en crédits (et vice versa). De l'autre, de licences Agentforce par utilisateur, prévues pour cet été sur les verticales Sales, Service, Field Service et Industries.

Le modèle à la conversation reste en place. En l'état, il est impossible de l'utiliser parallèlement aux crédits au sein d'une même organisation Salesforce (tous les SKU Agentforce doivent basculer, le cas échéant).

Une fois l'abonnement arrivé à échéance, les crédits ne sont pas reportables. On notera également que chaque action inclut le traitement de 10 000 tokens maximum. Au-delà, Salesforce en décompte une de plus, et ainsi de suite. Tout cela n'inclut pas les droits supplémentaires éventuellement nécessaires (add-on de type Einstein for Sales ou Einstein for Services, ou bien crédits Einstein Request pour les actions construites avec Apex, par exemple).

À consulter en complément :

L'évolution du branding de Salesforce, qui efface les notions de copilote et de chatbot au profits des agents
L'IA agentique dans les communications unifiées
Une taxonomie des protocoles d'agents IA, au-delà de MCP
De l'UX à l'AX, ou la nécessité de penser les interfaces pour les agents IA
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Illustration © Robert - Adobe Stock

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